dimanche 6 janvier 2013

Avant le 29…

La grande épopée que vous avez la chance de suivre en direct subit actuellement un dépoussiérage.
En effet, pour relancer la machine, j'ai ressenti le besoin de resserrer un peu les boulons, et surtout de recadrer un personnage important.

Lequel ? Vous le découvrirez en vous vous ruant illico sur votre boite mail, dans laquelle se trouve, tout chaud tout beau, un petit texte appelé «avant le 29…».

Quoi ? Vous ne l'avez pas reçu ?
Mais peut-être n'êtes-vous pas encore inscrit !
Damned !

Bah, puisque c'est vous, je vais vous rattraper le coup : envoyez-moi un petit message personnalisé à l'adresse mail de la Case de Gugu :
case.gugu@gmail.com
Et si vous êtes gentils, je vous enverrai peut-être tout le début du roman.

Petits veinards !

mardi 13 novembre 2012

EN SUIVANT LES PAPILLONS (chapitre 28)

Dans le chapitre 28, vous trouverez un petit résumé de la situation qui vous permettra de raccrocher les wagons après la baisse de rythme de publication.

Et, bonne nouvelle, ma motivation est intacte… et je vous réserve même (peut-être) quelques surprises.

Mais… attendez un peu.

Comment ?
Tu ne reçois pas les chapitres de Gugu ?
Mais alors, écris moi vite un petit mail à l'adresse :
case.gugu@gmail.com
Tu recevras alors le début du roman, puis les chapitres au fur et à mesure de leur parution.

Et si tu ne désires pas t'inscrire ? Bah, c'est ton choix… mais je me verrai dans l'obligation de faire souffrir de petits animaux sans défense (c'est-à-dire que les éléphants n'ont rien à craindre)

mercredi 19 septembre 2012

EN SUIVANT LES PAPILLONS 27 (Le retour tant attendu des chapitres de GuGu)

Lorsque nous l'avions laissée, il y a bien longtemps, Manu venait de retrouver son amoureux, à Bruxelles.

Dans ce nouveau chapitre, vous découvrirez que la pratique des langues étrangères peut réserver bien des surprises !

On versera quelques larmes, on évoquera Roméo et Juliette et les Sultans du swing.

Et, dans la rubrique «pratique» du chapitre, en évoquera les avantages des forfaits internationaux pour les téléphones mobiles.

Si vous désirez recevoir le début du roman, puis les chapitres au fur et à mesure de leurs parutions (qui, je l'espère vont reprendre un rythme plus régulier et soutenu), écrivez moi un petit mail gentil à l'adresse :
case.gugu@gmail.com

 

mardi 3 janvier 2012

26

Dans le chapitre 26, vous verrez une gare, un Belge géant, et apprendrez 
que Manu et Takoda n'aiment pas les frites. Et plus si affinités…
Pour en savoir davantage, abonnez-vous vite à la liste de diffusion en 
m'envoyant un mail à :
case.gugu@gmail.com

jeudi 27 octobre 2011

«En suivant les papillons…» (chapitre 25)

Les papillons sont arrivés !
Étonnant, non ?

Dans ce chapitre, nous verrons comment il est parfois aisé de se méprendre…

Manu veille,
Manu la veille
Du départ


Si vous désirez en savoir davantage, envoyez moi un mail avec des mots gentils à l'adresse suivante :
case.gugu@gmail.com
je vous abonnerai, vous enverrai le début du roman et ensuite les chapitres, au fur et à mesure de leurs parutions.


dimanche 28 août 2011

Rencontres 2011… (5 : l'angle aigu)


L'angle aigu


La dynamique avait changé.
Nous avions précisé nos directions, nos objectifs, nos attentes…
Pour reprendre une image très parlante proposée par Monique, dans l'atelier collaboration, pour que deux personnes puissent collaborer, il faut que l'angle formé par leurs directions d'objectifs soit inférieur à 90 ° (faites vous un schéma, et vous comprendrez que dans le cas contraire, au lieu d'avancer, on recule).
Nous y étions, dans le faisceau de 90°. Et même, sans aucun doute, dans un faisceau beaucoup plus resserré.
C'était une sensation très puissante. Tous à fond, dans une dynamique commune.
Cependant, je me suis rapidement fait la remarque suivante : nous allions réaliser des choses fortes, c'était désormais certain. Mais tout ce qui se passerait ici ne pourrait pas être transposé simplement ailleurs.
Et comme le notait mon ami Ticeman, une fois sorti de là, il faut retourner se colleter avec la réalité, celle des râleurs, des jamais contents, des traineurs de savates… en un mot, celle des branleurs (je précise bien qu'il n'y a pas que des branleurs, mais il y en a, pas mal, et il faut se les fader).
Mais tant pis. Nous n'en étions plus au stade des grandes questions existentialistes, nous en étions au stade de l'action. Et il fallait boire, le boire goulûment, le nectar de ce grand bol régénérant qui nous était offert.
Et nous l'avons bu. Nous n'avons rien laissé.

Un autre aspect de ce qui s'était mis en place, et pas le moindre, et même sans doute le plus fondamental, est la confiance.
J'illustrerai ça par un exemple.
Dans les premiers jours, pour mettre en place un groupe de travail, il y avait une période d'observation, on se tournait un peu autour pour prendre nos marques (j'aurais bien pris une analogie canine, mais je ne suis pas certain que ça aurait plu à tout le monde… et pourtant…)
Et là, soudain, deux jours après, il était possible de se laisser aller vers l'autre, vers n'importe lequel des autres du groupe, et de se mettre tout de suite à créer quelque chose ensemble, que ce soit dans le travail collaboratif ou dans l'atelier clown. On s'est bien arrachés, pour créer notre pochette de CD, hein ? Et à la fin, quand elle a été terminée, quand elles ont été affichées, nous étions tous là, exsangues et fiers de ce que nous avions fait. Fiers de nous tous.

Et derrière la porte, chez les clowns, nous cheminions à grande vitesse vers l'essentiel. Vers l'émotion à l'état pur, déshabillée…
Un clown en blanc avec son nez rouge, pieds nus sur le devant de la scène, tout simplement, est venu nous faire cadeau d'un torrent d'émotions… debout, sans rien dire, avec d'infimes mouvements, triturant un peu le bas d'une robe, penchant un peu la tête, bougeant légèrement d'un pied sur l'autre. Et surtout nous donnant son regard… livré, abandonné.
Puis il s'en est allé, toujours sans rien dire.

samedi 27 août 2011

Les rencontres du CRAP (3 : le bleu et le blanc)


Le bleu et le blanc

Par la suite, les activités se sont enchaînées, à un rythme intense, parfois très intense.
Le programme était équilibré, ménageant finement des temps nécessaires de pause, ou d'activités annexes.

Petit-déjeuner, point de rencontre des amateurs de tai-chi, des joggeuses charmantes et échevelées, serviettes éponges sur les épaules, des bavards impénitents, attaquant déjà leur énième pichet de café noir en refaisant le monde (il faut dire que la nuit, les dictateurs à la peau dure étaient mis à mal… en revanche, le jour, il ne se passait rien dans le monde, car nous étions dans nos ateliers), des convalescents ayant passé leur nuit à étudier les positions de la hernie discale (rien de très érotique, sans doute) ou à des activités liées à la grippe intestinale (n'entrons pas dans les détails, rien d'érotique là encore, quand bien même on serait amené fréquemment à se déshabiller et à se tortiller en gémissant discrètement).

Sur le coup de neuf heures, au moment où tout le monde s'égaillait prestement en direction des ateliers, pas de tronches en biais ni de soupirs.
Il faut dire que dans les ateliers, il était en train de se passer quelque chose. Je n'étais pas dans tous, et pourtant je sais que ça s'est passé à cette période là (quoi, comment je le sais ? Est-ce que je t'en pose, des questions, moi ? Je le sais, c'est tout).
Nous commencions à bien voir où nous allions, et surtout, comment nous allions y aller ensemble. Et surtout… à sentir la force qui se dégageait de ces gens différents focalisant sur un objectif commun.
Quelque chose était sur le point de basculer…

Une table ronde, rectangulaire, a eu lieu, ces jours ci.
Des orateurs avides de temps de parole, et une petite dame aux yeux froncés, concentrée et intransigeante, gérant le chronomètre et distribuant des avertissements sur des petits bouts de papier : «Il va bientôt falloir que tu la boucles, et c'est pas la peine de faire ton air de chien battu, je te rajouterai pas une minute, car nous, les gens, on veut parler aussi».
(Quoi ? J'invente ? Tu dis que je ne sais pas ce qu'il y avait sur les papiers ? Euh… sans blague, si tu pouvais me lâcher un peu, ça m'arrangerait… y'en a d'autres des blogs à visiter, je te donne un lien si tu veux http://www.eighties.fr/odile/301-les-pubs-pour-les-picorettes-p.html )
Ceci dit, rien de transcendant dans les débats, on se dit davantage en une minute de silence de clown qu'en une heure de baratin de table ronde rectangulaire…

Ah ! Oui, parce que je ne sais pas si je vous l'ai dit, chez les clowns on a appris les regards et les silences.
Mais pas que…
On a aussi constaté qu'il était possible de maîtriser une escadrille de la patrouille de France… (si vous y étiez, vous devez vous souvenir de leur passage… et évidemment, si vous étiez derrière la porte… chut, je dis rien Armelle)
Et nous avons assisté aussi à du grand théâtre à textes, performance de maître, représentation unique qui fera date dans les annales :
«À moi, Comte ! Deux mots…»
Évidemment, c'était à guichet fermé et une représentation unique. Mais si vous m'avez lu attentivement, vous devez savoir qu'il existe tout de même un moyen très fort d'en avoir un aperçu.

Si la force était en moi, la demi-journée de coupure a été très bénéfique. Tout le monde étant parti crapahuter ou comater, nous avons pu refaire le monde, mon coturnier et moi. L'un à moitié dans le gaz, l'autre à moitié dans la Toile.
Les dictateurs continuaient de tomber…
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose dans l'air de très spécial

Le soir, nous sommes allés au restau… et je me suis finalement retrouvé à table, à la place du marié. Et j'ai constaté qu'on pouvait ressentir là une grande solitude, sans vis à vis à qui causer.
Heureusement, la mariée et le garçon d'honneur étaient de bonne composition, et nous avons bavardé gaiement, picolé un peu (celui qui conduit c'est celui qui ne boit pas… et nous étions tous venus à pieds) et appris comment mélanger le bleu et le blanc du roquefort pour bien le goûter.

Et j'avais la dalle !